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Vieux mec,
c'est à toi que je pense en ces dernières heures de la premiere partie de mon existence.
Vieux mec,
c'est à ces vacances où prospere un tiers de mon envie envahissante,
que je pense à toi,
à cette coincidence.
Vieux mec,
je te revois, tu t'en souviens de notre premiere rencontre n'est ce pas ?
Je me deçois, c'est pas que j'y tiens mais je la revois cette derniere rencontre.
Cette derniere montre que tu m'as offerte,
ça remonte à loin comme si c'etait des années en arriere,
ça remonte à loin comme si je t'avais jamais oublié vieux mec.
Cette derniere prise de parole insensée,
je te revois hier me sortir un truc drole pour oublier.
Mais je t'ai pas oublié vieux mec, j'ai pas oublié ma perte, j'ai pas oublié la paire qu'on faisait.
Vieux mec,
on se matait un match de foot le dimanche soir,
on était bête, on picolait jusqu'à tant qu'on se fache et que je te boude.
C'etait les dimanches noirs.
Vielle chouette, vieux mec, vieux traitre, vieux mec qui en un soupir perd ses vers,
qui m'a transmis un certain amour littéraire bien que son langage cru laisse perplexe.
Vieux mec rabougri,
vieux je ne sais plus trop quoi tellement ta presence est subjective.
Je te revois pour la derniere fois,
je bois pour ecrire ce dernier vers qui me brule les doigts.
Cette premiere page du livre d'une vie se termine,
hier je mangeais cette glace ivre d'envie et d'adrenaline.
Ces vacances où prospere un tiers de mon envie envahissante,
cette prudence éphémère mais prenante.
Prenante comme cette suite qui m'intrigue,
tant d'attente pour te dire que,
vieux mec ton existence ne se resume qu'à un soupir...
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le v'là habillé pour l'hiver
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Merci !
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