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L’enseignement d’une journée dans le néant
Devant l’étendue d’un monde à prendre de l’avant
Je vois dans la bouche des serpents la sagesse de cent ans
Puise ton courage dans le baiser du cobra, en blanc
Vendez vos actions, pariez vos pires idées en braillant
Nous sommes l’occident et nous mangeons sur des reins
En aboyant contre les uns, les autres, sans rien avalez, hein !
Je planche je cherche, me perche sur vos piloris, rien
Vos saignements d’encre de poisson, au mieux vendrons bien
La maladie d’une prose devenue rixes et… mauvaise chanson !
Soyons bien sûrs d’en être, complètement englué dans le goudron.
La plume au cul, on entend plus les coquelets chanter, ils jappent
En répétant, ouais putain c’est quoi ce rap et reprennent la même frappe
Toujours sans d’autres rêves qu’être le canif à la place du calife.
Cela étant dit,
J’agite mes rêves et mes semelles tapent forts dans les cieux en virevoltant
Mes rixes en kimono, m’épuisent, j’ai la sensation d’un besoin love
Livrer des vers, j’aime m’amarrer à ces marrant moment rame aux pieds
Me soulageant d’être juste un homme, quand je voudrais être l’oiseau
Mais ces heures, à la chute de rein qui ne ressemble au fond à rien
Me ramène à l’âge où Quasimodo, mendier les minutes pour des broutilles
A1ors j’embouteille paris, parce que je sais que tu le veux et je fais le clown
Parce que l’amour m’anime et mes mimes tristes tournent d’ivresse
Je suis l’astre funambule et les oiseaux chantent sur le sentier comme des fleurs
Sonnantes, et je dois sortir des mes poches ces monstres Dantesques qui dépassent
Le paradis ! Pour des parades et j’ai pas un radis, vivre accoudé au temps comme le pendule
M’hypnotise j’ai besoin de souffle d’air, pour faire pénard des bulles
Pour des petiots, mon cou comme un chapelet roulant dans les rires.
Les enfants en ronde dansent avec la musique des gens doux, calme, j’exauce
Des colosses, et les roses rouges rongent leurs rêves de ronces...
Mais désolé, j’ai peu d’inspiration, et cette longue fièvre
Je vous laisse vos embardées mièvres, là ! Le tordu et les lièvres
A notre santé de grands perdants, le sang aux lèvres.
Dernière modification par MoonZ (12-08-2014 11:16:27)
Je suis là , rapiécé par la pénombre jaune feutrée de la lampe
Brodée dans l’attente d’un miracle peut-être, mais quand même…
Je suis l’artiste, tu es l’art triste… Il ne faut pas, pas encore !
J’ai alors, le morose pour mot et cause, je dois avoir la Mort ?
N’est-ce qu’un moment difficile, une passade de plus pour un Fado ?
Ah que la misère est sublime dans les notes d’un chanteur de Porto.
Que mes mains sont sales aux matins dans les embruns d’encre sombre
Avant que Jour se lève, avant que la lumière me détrempe,
Avant d’être avec toi là -bas, si bien qu’avec ces mots blêmes,
(Qui me murmure peux-tu aimer ou en perdre le plaisir d'un festin ?)
Il me faudra plus qu’une nuit, un crayon et le goût du Vain.
Dernière modification par MoonZ (12-08-2014 11:15:55)
je crois que j'avais besoin d'envoyer du texte depuis 1 mois. merci
enfin du Moonz à lire, ça me manquait!
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Très bon texte je trouve
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