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Les cendres d’hier remuent mon cœur, putain de salle d’attente
Je me demande comment finiront les enfoirés de la haute
Et je chie sur leur idéaux, carats, rose et gloire indécente
Je me demande comment faire pour changer mes chiottes
En Or cher pour les minots qui fourmillent dans les rues
Cherchant de l’art dans les phrases de rhétorique d’une pute
Ma tête est pleine de tuerie monumentale et de pue
Je parle avec cette atmosphère d’arsenal, en mal de but
Ma chair me blesse mes yeux écrivent ma main termine mon être
Expression de ma fureur contre la merde qu’ils nous injectent
Ma vie est d’une noirceur, mon dieu ! je me demande où je vais
Dans cette démence quotidienne rémunérée pour ma rage infecte
Pour le commun je vous regarde du haut de mon rêve et je fais
Ce que je peux pour rendre meilleur mes flammes bleues fantastiques
Je vous perlimpinpin la face comme un dragon chromatique.
Mon souffre n’est rien de triste ou de chiant je vous fais l’artifice
Avec des grammes de papelard et un peu d’acier, cuivre, plastique
Ma technique est pas millénaire elle dévore l’ère des dingues et paumés
Chien de l’enfer qui mettez le feu à la paille je défends les tomes
D’une vérité sous cuire grattée dans la nuit à la bougie parfumée.
Putain de merde ! Il n’y a pas cent moyens d’être un Homme
Mais être là présent dans le sang et la vie, à ne tenir à rien de mieux
Que quelques billets multicolores et une amie pour croire en Dieu.
croire en Dieu, voila la vrai béquille humaine
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