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Je marche dans la rue,
Le regard bas, la tête nue,
Je marche dans la rue,
Un peu courbé un peu bossu,
Je marche dans la rue,
Le béton est froid j’ai les pieds nus,
Je marche dans la rue,
La pluie coule sur mes bras nus.
Je marche dans la rue,
Pas très droit mais je n’ai pas bu,
Je marche dans la rue,
Comment j’m’appelle je ne sais plus.
Je marche dans la rue,
Une pancarte un peu tordue,
Je marche dans la rue,
Dessus j’y vois un homme perdu.
Je marche dans la rue,
Cet homme autrefois je l’ai connu,
Je marche dans la rue,
Comment il s’appelle je ne sais plus.
Je marche dans la rue,
Un banc accueille l’homme fourbu,
Je suis dans rue,
Et qui je suis, je ne sais plus…
Désolé j'avais un peu zappé le forum, bises à toutes et tous
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à dire vrai on s'y croirait presque
mais la répétion du mot "nu" au début me gêne un peu.... la tête, les pieds, les bras.....
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ça me touche, des fois ma mère ne sait plus aller de la cuisine à la véranda....
(comme nanou, peut etre un peu trop de rimes en U Ã mon gout, mais en meme temps c'est peut etre voulu pour ancrer le personnage dans un univers a une seule dimension)
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J'aime bien, même si la répétition de rime est un peu trop présente à mon sens aussi.
J'aurais juste modifié le "Un banc accueille l’homme fourbu", car pourquoi parler à la troisième personne ici? Non?
En tout cas c'est un bon texte.
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Bonsoir à toutes et tous.
Effectivement la répétition sert à ancrer le personnage dans un univers à une seule dimension, où sa vision du monde ne serait qu'un tunnel aussi monotone que le son U. La répétition de Nu sert à découvrir le personnage par étape, à le déshabiller par étapes.
Mon problème est que je ne retravaille pas mes textes, je les balance car tout de suite envie de passer à autre chose. Quand mon roman sera terminé je passerai plus de temps avec mes vers mais aussi avec la sonorité du SLAM. HOMMAGE à Itess qui m'a fait connaître cette poésie moderne.
Bonne soirée.
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