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bon, je me permets de poster un revu-corrigé de l'amertume d'un nombre en mieux!
Ereinté par une nuit sans rêve, tu perches tes idées à l’ombre d’un regret, cherchant entre les doigts de l’aube, la raison de ton âme triste.
Abreuvé à l’ivresse, la lumière s’écrase sur ta peau dure, tu t’épuises à prendre ton envol, avec des ailes de crépons.
Le Papier d’une richesse folle et ta ganache de gavroche quittant le vieux Paris, pour les plages, tu abrèges ta morosité dans le gris-bleu de la mer tachetée de turquoise.
Ton désespoir envahi ta cause, ta carcasse lourde dévale les roches rieuses, les ombres de danseuses de la lumière, perchant leur propre vision à l’ombre d’un chalutier.
Tu regardes le pif en l’air, comme si les choses vraies étaient les voiliers au loin, et tu fumes, comprimé, face au vent mauvais.
Ma crasse, ma trace, je me débarrasse de l’élégance cette garce, je braque le micro dingue !
Je remue mes écrits dans le brouillard d’une place de cirque vide, je m’évade avec les Forains, pas fou, juste libre ! ma bohème, je me promène man, et les oiseaux aiment chanter.
C’est mes repères, le monde est un père aimant, l’océan une femme sage et secrète. J’erre dans mes pensées.
Dans mon ombre mon clebs, grippe l’humeur merdique des passants et grippe-sous, en pissant dans les rues.
Je rame pour tenir un être en laisse, madame, je préfère qui ne me casse pas les couilles.
Mes mains ne sont pas faites pour jouer les maitres, je martèle mes ordres à la voix, ça claque, ça parle, et je plane…
Mais mes mains, c’est pour des mots qui brillent et braillent et dis moi si je suis dingue du bling bling que je me marre ?
Mes délires sont mes poèmes, le reste c’est la famille, les potes, le Futur, parle de ce que tu veux dans tes écrits, mais raconte pas le futur, tu te trompes gars, tu le connais pas.
Moi je palabre, je me gratte dans un arbre et grappille quelques heures de poésies avant que la nuit arrive…
Et que le silence devienne le refuge des braves gens, que la musique devienne mon galion, que de capital d’un état gestionnaire, je deviens capitaine de mon âme.
Je ne suis pas le fils de Platon, j’ai le cœur de Pluton et une encre de plomb et je sais les magies anciennes.
Alchimiste je fais de l’or et je triche tout le temps, sauf quand je suis dans les vapeurs d’un chaudron plein de son, de sens et qui répète simplement :
Ferme ta gueule et haut les cœurs, nous serons demain au grand Pays, alors sur cette rivière de merde, je prospecte l’or dans le gris-bleu des mers ténébreuses.
Bonne journée.
Dernière modification par MoonZ (08-05-2014 08:09:59)
je ne te répète pas mon commentaire de l'ancien texte
bravo pour celui ci
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je n'ai pas lu le premier jet, j'aime bien celui-là.
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touché que ceci vous plaisent. merci